BCC-TVB

Pont de communication tactique à déployer sur le terrain ne nécessitant aucune configuration complexe ou formation poussée

BCC-NANO

Pont de communication à déployer pour des opérations inter-agences ne nécessitant aucune configuration complexe ou formation poussée

BCC-NEXT

Un système extensible doté d’un noyau abordable et expansible

BCC-TACTICAL

Système robuste alliant l’interopérabilité voix, données et radio conçu pour les conditions difficiles

BCC-MICRO

Système robuste combinant interopérabilité voix, données et radio pour une utilisation dans des conditions difficiles.

BCC-EM

Systèmes de communication évolutifs qui peuvent servir de solutions de secours à un centre des interventions d’urgence ou servir de centre de commande

BCC-MIL Séries

Solution de communication tactique déployable pour les opérations conjointes ou de coalition

Produits
Marchés
Ressources
Retour au blogue

Catastrophes naturelles et difficultés de communication

17 novembre 2020 10 minutes
Difficultés Communications
Intervention en cas de catastrophe
Interventions d'urgences
Sécurité Publique
Partager:

Chaque année, des catastrophes naturelles touchent des populations dans toutes les régions du globe. Lorsqu’on s’y attend le moins, des désastres comme des incendies, des inondations, des tempêtes, des tremblements de terre, des tornades et des avalanches frappent nos collectivités, entraînant des dégâts incalculables. Dans la foulée des forces destructrices de la Terre, des gens sont laissés pour aider ceux et celles se trouvant dans les zones dévastées à se relever et à rebâtir. Des estimations récentes ont établi le nombre moyen de personnes victimes des catastrophes naturelles dans le monde à environ 60 000 chaque année.

Les gouvernements sont chargés de protéger la population contre ces catastrophes et de gérer le chaos qui peut s’ensuivre. Les équipes et les planificateurs de même que les premiers répondants doivent travailler ensemble de manière efficace et efficience pour s’attaquer à la myriade de problèmes que soulèvent ces situations. Les communications fiables sont essentielles pour réussir les interventions d’aide humanitaire.

Les professionnels de la gestion des catastrophes dans le monde entier doivent prendre des décisions opportunes afin de réduire au minimum le nombre de victimes et les dommages à la propriété. Afin de réaliser cette tâche, les équipes de gestion des catastrophes dépendent d’un grand éventail de dispositifs de communication. Les radios, les ordinateurs et les plateformes Internet aident à organiser les efforts déployés durant les interventions en cas de catastrophe.

Bien que chaque catastrophe présente son propre ensemble de difficultés, chaque intervention en cas de catastrophe naturelle dépend fortement de notre capacité à communiquer. Sans communications fiables, les logistiques peuvent devenir considérablement plus compliquées et les efforts de secours peuvent ralentir jusqu’au point d’arrêt. Abordons ainsi quelques-unes des difficultés auxquelles dans ces situations et comment les surmonter.

Difficultés de communication

Dans des conditions dites normales, la plupart des régions disposent de multiples possibilités aux gens de communiquer. Les lignes téléphoniques terrestres, les téléphones cellulaires, les ordinateurs, les radios entre autres nous aident à collaborer selon des manières que les générations précédentes auraient seulement pu imaginer.

À titre d’ancien officier de la marine et d’entrepreneur auprès du gouvernement, j’ai passé plusieurs années dans certaines des régions les plus éloignées du monde. Même dans les pays présentant une pauvreté extrême, je me suis toujours étonné de voir à quel point les communications étaient répandues. Les téléphones cellulaires, en particulier, semblaient plus accessibles que la nourriture dans certaines localités. Les outils comme les téléphones mobiles sont pratiques; cependant, lors d’une catastrophe, ils peuvent devenir un talon d’Achille.

La plupart de nos moyens de communication les plus répandus dépendent d’un réseau électrique fiable. Les catastrophes naturelles peuvent entraîner des pannes de courant qui peuvent entraîner la panne complète ou la surcharge des tours de transmission cellulaire, rendant les téléphones inopérants. Dans certains cas, la catastrophe peut physiquement détruire les infrastructures de façon irréversible.

Sans signaux cellulaires et sans accès à Internet, le personnel des interventions d’urgence comme les militaires et les premiers répondants doivent se fier à des moyens de communication de rechange comme les radios. Bien que les moyens de communication puissent fonctionner indépendamment du réseau électrique, ils apportent leur propre lot de problèmes à prendre en compte. Par exemple, il est courant pour différentes agences d’utiliser des types distincts de radios. Certaines de ces radios, dont celles nécessitant une clé de chiffrement, ne pourront pas nécessairement communiquer aisément ensemble.

Je suis un membre de l’équipe de recherche et de sauvetage (Search & Rescue – SAR) du shérif local. Plusieurs équipes se trouvent dans la région, prêtes à desservir l’un des comtés les plus grands des États-Unis. Lors d’une récente mission de recherche d’une personne disparue, plusieurs équipes de recherche et de sauvetage du même comté ont contribué à l’effort. Sans trop de surprise, chaque équipe utilisait un type différent de radio.

Or, il advint qu’une équipe de recherche et de sauvetage disposait d’un nombre suffisant de leur modèle particulier de radio; nous avons donc pu tous utiliser le même équipement. J’ai constaté que ce genre de situations se produisait plus souvent qu’autrement. Fort heureusement, à l’aide d’une planification appropriée et des bons dispositifs de communication, on peut surmonter ces difficultés.

Conseils pour réussir

Quoique les difficultés liées aux catastrophes naturelles puissent être importantes, il existe des moyens d’atténuer leurs effets. Ceci est d’autant plus vrai en ce qui touche les problèmes liés à la capacité de communiquer et à l’efficacité de l’équipement de communication. Les meilleures équipes d’intervention en cas de catastrophe disposent de plans robustes et de dispositifs de communication fiables et cherchent constamment à s’améliorer.

D’abord et avant tout, il y a la préparation. La gestion des catastrophes jumelée à notre capacité de communiquer durant une intervention en cas de catastrophe représente une entreprise complexe. Les catastrophes importantes regroupent souvent différentes organisations et agences gouvernementales. Une intervention standard peut faire intervenir des forces de l’ordre, du personnel médical d’urgence, des services d’incendie et de sauvetage, des forces militaires et des agences gouvernementales, voire des organismes non gouvernementaux lors des catastrophes modérément sérieuses.

Chacun des participants à une intervention en cas de catastrophe doit disposer de protocoles établis en matière de gestion de catastrophes. Il est préférable d’utiliser une norme commune pour les plans. Par exemple, aux États-Unis, la Federal Emergency Management Agency (FEMA) a le mandat de « soutenir les citoyens et les premiers répondants pour faire valoir que nous, en tant que nation, œuvrons ensemble afin de consolider, de maintenir et d’améliorer nos capacités à se préparer à, à se protéger contre, à intervenir dans, à se remettre de et à atténuer tous les dangers. » Cette agence fédérale de gestion des urgences emploie un système national de gestion des incidents comme modèle pour une norme commune.

En mettant l’accent sur les communications, une hiérarchie des différents matériels est clairement circonscrite quant au moment opportun d’utiliser chacun d’entre eux. En outre, l’établissement de cette hiérarchie contribue à créer efficacement le plan de redondance des moyens de communication d’une organisation.

Il importe de s’interroger sur la marche à suivre pour gérer l’interopérabilité entre les agences. Il serait idéal si toutes les agences avec lesquelles vous êtes susceptibles de collaborer peuvent se procurer le même équipement. Toutefois, la réalité fait en sorte que ce ne sera que rarement le cas. Les organisations disposent de différents budgets et font face à leurs propres contraintes quant aux choix des dispositifs. Bien que les forces militaires puissent exiger des radios munies d’une rotation de clés cryptographiques, une organisation non gouvernementale locale peut se contenter de simples radios en vente libre du type « appuyer pour parler » (push to talk).

Dans le cadre de cette situation courante, certaines solutions aident à combler les lacunes entre différentes agences qui utilisent leur propre équipement de communications. Des solutions comme la solution d’interopérabilité de BCC-Tactical de Base Camp Connect sont compatibles avec toutes les radios militaires, commerciales et de sécurité publique afin de communiquer en mode transparent et chiffré. Recherchez des dispositifs comme le BCC-Tactical pour régler un problème compliqué à l’aide d’une solution simple.

Au moment de faire un choix d’équipement de communications qui appuie votre plan, recherchez des dispositifs munis des caractéristiques convenablement adaptées aux situations de catastrophes.

Il est préférable d’utiliser des radios qui nécessitent peu de formation pour les utiliser. Certains systèmes ont d’excellentes capacités, mais nécessitent de la formation soutenue afin de les installer et de les utiliser. Les catastrophes font en sorte de compliquer les choses; ainsi, des contraintes associées à de l’équipement compliqué à utiliser sont la dernière chose dont une équipe de gestion des catastrophes a besoin.

En outre, si un malheur arrivait à la personne qui a reçu la formation liée à un dispositif complexe de communication, vous pourriez vous retrouver avec une excellente radio que personne ne peut utiliser.

Les systèmes optimaux sont ceux qui sont portables et qui fonctionnent avec piles. Il est juste de présumer que vous devrez vous déplacer à différents endroits rapidement et, dans de nombreux des cas, vous fier sur une source d’alimentation indépendante du réseau électrique. Un système portable alimenté par piles vous offre la flexibilité dont vous avez besoin pour intervenir dans presque tout type de catastrophe naturelle.

À l’instar des ordinateurs, les dispositifs de communication ne réagissent pas bien aux coupures durables des communications. Ces dernières peuvent corrompre les données et, dans de rares cas, même endommager le matériel. L’équipement sensible peut aussi éprouver de la difficulté à se remettre en marche après une coupure durable. Recherchez l’équipement conçu pour se prémunir des dommages causés par des coupures durables suivies de remises en marche rapides.

Finalement, recherchez des produits qui peuvent fonctionner avec plusieurs radios différentes et selon des fréquences multiples. Même s’il peut s’agir d’un simple élément à prendre en compte, de nombreux systèmes ne disposent pas de cette caractéristique.

Une fois votre plan en place et vos dispositifs de communications choisis, il ne vous reste plus qu’à éprouver votre plan et l’améliorer, au besoin. J’ai toujours été en faveur d’un cycle « planification-exécution-vérification-action » (Plan-Do-Check-Act) ou cycle PDCA pour des applications de ce genre.

Lire notre article de blogue sur le PDCA

Si le cycle PDCA ne vous est pas familier, il s’agit d’un outil standard axé sur l’amélioration continue. Le processus comprend des lignes directrices visant la recommandation d’une modification, l’essai de cette modification, l’examen du résultat et la mise en place d’une modification susceptible d’améliorer le processus.

Dans ce cas, vous aurez déjà terminé la première partie du cycle PDCA en établissant vos protocoles et en concevant un plan fondé sur ces derniers. Ensuite, il faut prendre ce plan et mener des exercices, comme une catastrophe fictive, afin d’éprouver le plan. Il est mieux de mener l’étape « action » dans le cycle en collaboration avec d’autres agences avec qui vous êtes susceptible de travailler lors d’une réelle catastrophe.

Lorsque vous concevez des exercices d’essai, il faut s’assurer d’y intégrer des problèmes réels susceptibles de survenir, comme des défaillances de certains de vos dispositifs de communication ou la perte de la seule personne détenant la formation liée à une pièce d’équipement particulière. Assignez des membres de l’équipe pour servir d’observateurs qui prendront des notes hors du champ de l’exercice. Ces personnes recueilleront de l’information pour vous aux fins d’examen dans la prochaine phase du cycle.

Durant la phase « vérification », analysez les résultats de l’exercice. Lesquelles des étapes de votre plan ont bien fonctionné? Quels aspects de votre plan nécessitent une révision ou une amélioration? Quelles solutions pourront possiblement améliorer des défaillances?

Dans la phase « action », déterminez les améliorations à apporter à votre plan de communications en mode intervention en cas de catastrophe et appliquez-les. Veillez à ce que toute modification effectuée au plan y soit consignée par écrit dès que l’équipe en convient. Assurez-vous que tous les membres concernés de votre organisation ont lu et compris les modifications.

Continuez à répéter le cycle PDCA dans le cadre de différents exercices. À tout de moins, votre plan de communication devrait être révisé chaque année et l’équipement devrait être maintenu conformément aux recommandations du fabricant.

Comme les catastrophes sont des situations complexes, l’équipement de communication constitue du matériel de la plus haute importance. Un plan bien conçu et bien éprouvé peut avoir un effet décisif entre la réussite ou l’échec. Par conséquent, recherchez des dispositifs de communication spécialement conçus pour fonctionner dans des environnements austères et qui offrent la flexibilité dont vous avez besoin pour collaborer avec d’autres agences.

catastrophes naturelles et comms

 

Auteur
David Daly

David Daly est un photographe/écrivain primé et un pilote de sUAS commercial agréé par la FAA. Diplômé de l'Académie navale des États-Unis, David est un ancien officier du Corps des Marines avec un baccalauréat en sciences en Océanographie et a obtenu son MBA de l'Université de Redlands. Il est le PDG de Vigilante Drones et le directeur des opérations (COO) de Altitude University.

Dernières nouvelles

Voir tous les articles